Le projet vise à faire surgir, auprès de personnes en situation de marginalisation, diverses représentations et aspirations à propos de la mobilité, des inégalités et des règles du jeu socio-économique.
Le projet vise à identifier et à documenter la contribution des ressources communautaires alternatives (RA) et du RRASMQ à la transformation des pratiques en santé mentale au sein de la société québécoise. Le mouvement alternatif ne comprend pas que le RRASMQ mais un ensemble de groupes et d’individus qui ont œuvré à cette transformation incluant des intervenant-e-s, gestionnaires, etc. du secteur public et du mouvement communautaire autonome.
Il vise à repenser ce qu’est l’alternative aujourd’hui et à y définir davantage le rôle des ressources alternatives et du RRASMQ, non pas simplement dans leurs dispositifs (structures, organisation, financement) mais dans leur projet, dans ce qui les tient ensemble (vision, valeurs, pratiques novatrices, positionnements politiques, implications sociales, etc.).
Le projet de recherche devrait donc :Le projet vise à cerner les repères clés de l’apport du mouvement communautaire à la société québécoise depuis 50 ans dans les secteurs de son intervention qui touchent les minorités et les groupes minorisés. Ces repères sont cernés à partir de la mémoire qu’ont ses témoins acteurs des évènements clés et des actions collectives déployés au nom des droits et de la reconnaissance.
Dès les premières années de sa fondation, le RRASMQ s’est intéressé aux activités liées à la recherche. Aujourd'hui encore, le RRASMQ contribue à la réalisation des divers projets de recherche, à titre de partenaire ou de promoteur.
NDLR : La première partie du texte est tirée de 20 ans d'histoire ... à poursuivre !
Lors de l’AGA de 1985, les participants et participantes s’accordent autour d’un mandat d’approfondissement des pratiques alternatives. On envisage le développement d’une perspective de recherche sur les pratiques alternatives. Des démarches sont effectuées auprès de chercheurs et chercheures dont les perspectives rejoignent les nôtres. Parallèlement, un questionnaire est envoyé aux ressources.
Suite à l’AGA de 1985, on se propose d’approfondir les pratiques alternatives en sollicitant la recherche.
En 1985, un chercheur demande l’appui du RRASMQ dans le cadre d’un projet de recherche visant à interroger les personnes psychiatrisées elles-mêmes sur ce qu’elles pensent des services psychiatriques; cette approche est jusqu’alors à peu près inexistante au Québec. Une ressource, Le Tremplin, s’impliquera davantage dans cette recherche.
Dans le prolongement de cette recherche, on commence à poser plus directement la question de l’aspect thérapeutique des pratiques alternatives.
Quatre ressources ont activement participé à la démarche : PAL; Solidarité Psychiatrie; la Maison sous les Arbres; La Cordée. Ce projet est financé par Santé et Bien-être Canada.
À partir de 1992, le RRASMQ s’associe à plusieurs chercheurs et chercheures ayant déjà collaboré avec lui afin de réaliser un programme de recherche conjoint sur les pratiques alternatives et communautaires en santé mentale dans un Québec pluriethnique. Ce partenariat marque la naissance d’ÉRASME : Équipe de recherche et action en santé mentale et culture. Le programme de recherche « Les pratiques alternatives dans un Québec pluriethnique » est financé depuis par le Conseil québécois de la recherche sociale.
« Pour la première fois, il semblait possible de réaliser des recherches avec une approche respectueuse des pratiques alternatives en disposant de ressources humaines et financières adéquates. » (Extrait du Rapport annuel 1994-1995)
C’est à partir de 1995 qu’un comité plus stable se forme au RRASMQ autour du questionnement de la médication comme principale et trop souvent exclusive réponse à la souffrance psychique dans le Québec contemporain.
NDLR : À ce jour, plusieurs recherches ont marqué le développement de la GAM (Gestion autonome de la médication). Elles s’inspirent, entre autres, de l’expérience des personnes aux prises avec une médication psychiatrique et de celles qui ont croisé leur chemin. Ces expériences ont donné lieu à diverses publications, entre autres : Gestion autonome de la médication de l’âme : Mon guide personnel, Repères pour une gestion autonome de la médication en santé mentale : Guide d’accompagnement, la Boite à outils GAM.
En avril 2007, à l’initiative du RRASMQ, d’ÉRASME et de l’AGIDD-SMQ, s’est tenu un forum international sur les pratiques de Gestion autonome des médicaments de l’âme ayant pour thème : Les psychotropes, une réponse à la souffrance ? Limites et enjeux pour le renouvellement des pratiques en santé mentale.
« Nouveaux paramètres pour l’élaboration des pratiques de soutien communautaire : contribution des organismes communautaires et alternatifs au Québec »
L’ARUCI-SMC réunit une pluralité d’acteurs au Canada et au Brésil engagés dans l’avancement des connaissances, le renouvellement des pratiques et la transformation sociale. Leur objectif commun : faire en sorte que les personnes vivant avec des problèmes graves de santé mentale puissent exercer leurs droits et avoir accès à une vie de qualité au cœur de la cité.
Entre-tissant réflexions, analyses et témoignages, ce livre est le fruit d’une rencontre entre des chercheures et des acteurs du terrain, des personnes usagères, des intervenants et des responsables de ressources alternatives de traitement en santé mentale. De cette rencontre a émergé une réflexion de fond sur ce qui constitue un traitement en santé mentale, une réflexion sous-tendue par la question de l’humain.
Dans cette production collective, sont regroupés à la fois des exercices de réflexion, des guides d’animation, des outils d’accompagnement, des témoignages et des références. Disponibles sous plusieurs formes : papier, vidéo, PowerPoint, ces outils variés et conviviaux pourront être utilisés PAR et POUR différents publics en fonction de leur nature et de leurs objectifs.
Un ouvrage est en préparation ainsi qu’une exposition organisée en collaboration avec l’Écomusée du fier monde prévue pour 2018 à Montréal et en itinérance à travers le Québec.
Le documentaire donne la parole à trois personnes ayant un vécu de problèmes de santé mentale qui nous parlent de leurs parcours, de leurs rêves, de leur manière personnelle de prendre part à la communauté et d’habiter le monde commun. Au fil du documentaire, des intervenants de différents types de milieux de pratique en santé mentale partagent aussi leur vision de l’intégration et de l’inclusion sociale et des contradictions auxquelles ils font face ainsi que des pratiques déployées pour faire obstacle à la marginalisation.
Le projet vise à documenter des initiatives menées par des groupes communautaires qui favorisent des interactions inclusives avec la communauté. Un questionnaire est envoyé aux membres afin de documenter de telles initiatives et les groupes sont invités à faire connaitre les pratiques en ce sens.
Dans le cadre de ce projet exploratoire, le RRASMQ a proposé à un groupe membre, Le Relais La Chaumine de Québec, de participer à ces animations. Auprès de personnes en situation de marginalisation, le projet vise à faire surgir diverses représentations et aspirations à propos de la mobilité, des inégalités et des règles du jeu socio-économique.
Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec
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