Publications

Le Journal “Ailleurs et Autrement” est une publication annuelle qui explore des perspectives alternatives sur la santé mentale et les approches de soutien en dehors du cadre hospitalier traditionnel.

Édition 2024

Vous avez dit santé mentale?

Pour 2024, le Journal se fait beau, et parle d'entraide en santé mentale. Il regroupe des articles d'Annie Pavois, Jean-Nicolas Ouellet, Nathalie Godfrind, Dominic Dubois, Steven Collin-Basquill, Patrick Landry, Anne-Marie Boucher, Martin Blanchard et + !
Édition 2023

Toujours solidaires

Éditorial - Lorsqu'est venu le temps de choisir un slogan pour célébrer l'année de notre 40e anniversaire, nous avons eu une bonne discussion avec le comité organisateur. Des lieux et des liens depuis 40 ans ? 40 ans d'alternatives ? 40 ans d'un ailleurs et autrement en santé mentale ? Et puis, finalement, je crois que c'est Mitsou ou Peter qui a proposé : "40 ans d'alternatives solidaires en santé mentale." Et c'est ce mot, solidaire, qui a fait consensus. Parce que c'est, d'abord, l'essence de notre projet.
Édition 2022

Des gestes si simples

L’Alternative en santé mentale, c’est une manière incroyable de comprendre la santé mentale, et de faire une différence dans le parcours de milliers de personnes, et ce, depuis près de 40 ans au Québec!
L’Alternative, dans le fond, c’est de poser des gestes si simples. Prendre le temps d’écouter. Aller vers l’autre, sur son terrain. S’entraider entre personnes ayant des vécus similaires...»
Édition 2021

Nous seul(e)s ensemble

Un an, un an et demi. Rester là, dans le silence de nos appartements, replié.e.s dans nos espaces intimes, nos bulles sécuritaires. Dans les journaux surgissent les mots détresse et langueur, des mots qu’on invoquait maladroitement pour tenter de cerner ce qu’on traversait, ensemble, tous seuls. (...)
« Dans la solitude de nos maisonnées, les semaines ont passé et les raisons de s’indigner se sont accumulées autour de nous. Et les espaces pour en parler manquaient... »
Édition 2020

La mince ligne

Les ressources alternatives en santé mentale existent depuis 40 ans au Québec. Et depuis 40 ans, des citoyens et des citoyennes se présentent chez nous, chaque semaine, en demande d’aide. Parfois au bout du rouleau. Ayant attendu d’avoir épuisé chaque miette de leurs dernières ressources. Parce que de se présenter à la maison des fous, ça fait peur. Ça veut dire qu’on est passés de l’autre côté. De l’autre côté de la ligne qu’on avait tracée, bien épaisse et étanche, entre les personnes « normales » et les « fous ».
La pandémie de la COVID nous l’a fait traverser, collectivement, cette ligne. (...) Les derniers mois auront donné un coup à notre cuirasse qu’on croyait bien solide. (...) Mais notre cuirasse a changé. Nous avons changé. Et cette crise (...) est également l’opportunité de se reconstruire autrement, en prenant en compte cette vulnérablisilité qui nous caractérise.
Édition 2019

À quoi ressemblerait un Québec qui prend soin de la santé mentale?

Pourquoi tant de gens souffrent, pourquoi tant de personnes, adultes comme enfants, se retrouvent porteurs d’un diagnostic psychiatrique ? Et pourquoi, comme société, sommes-nous si peu à même de transformer nos manières de voir et de faire pour accueillir et accompagner les personnes comme elles le souhaitent ? Au rang des causes probables de ce glissement dénoncé par les pédiatres, difficile de passer sous silence cette tendance que nous avons tous à faire porter la responsabilité des difficultés que vit une personne sur ses propres épaules, plutôt qu’à réfléchir au cadre culturel et social dans laquelle cette personne évolue, que ce soit sa famille, son école ou son travail.
Édition 2018

Ailleurs, Autrement, avec un autre regard

Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) et ses ressources membres posent un autre regard sur la santé mentale en général, sur les personnes qui ont un vécu en santé mentale, sur leur cheminement et sur les traitements offerts en psychiatrie. Ils oeuvrent à faire vivre et à imaginer des espaces autres que l’hôpital pour vivre et traverser une crise. Imaginer des lieux où l’on peut cheminer à son rythme sans se sentir jugé ou encadré par un quelconque programme. Imaginer un organisme dans lequel l’étiquette du diagnostic ne colle pas. Imaginer des endroits où l’on est accueilli comme dans une famille et où l’on valorise l’expérience de la santé mentale comme un savoir. Imaginer des valeurs humaines de solidarité et d’entraide plus efficaces qu’un traitement pharmacologique. Imaginer des espaces démocratiques où l'on met l'accent sur la participation de chacun et chacune à la vie collective de l'organisme.
Édition 2017

Du 6 au 13 octobre, les ressources alternatives en santé mentales du Québec se font visibles dans la sphère publique!

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le mouvement alternatif en santé mentale invite l’ensemble des citoyennes et des citoyens à se questionner et à échanger sur les causes sociales de la souffrance mentale. Cette réflexion collective nous permettra peut-être de cesser de faire porter strictement la responsabilité aux individus et de proposer des solutions collectives aux détresses particulières ! Se pourrait-il que, parfois, l’organisation de notre société nous rende malade ? C’est pourquoi le RRASMQ poursuit cette année encore une campagne ayant pour slogan « J’ai une histoire, pourquoi en faire une maladie ? », invitant les Québécois et les Québécoises à réfléchir aux causes sociales des problèmes de santé mentale.
Édition 2016

Du 5 au 10 octobre, partageons et réfléchissons sur l’impact de nos conditions de vie sur notre santé mentale.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le mouvement alternatif en santé mentale invite l’ensemble des citoyennes et des citoyens à se questionner et à échanger sur les causes sociales de la souffrance mentale. Cette réflexion collective nous permettra peut-être de cesser de faire porter strictement la responsabilité aux individus et de proposer des solutions collectives aux détresses particulières ! Se pourrait-il que, parfois, l’organisation de notre société nous rende malade ? C’est pourquoi le RRASMQ lance cette année une campagne ayant pour slogan « J’ai une histoire, pourquoi en faire une maladie ? », invitant les Québécois et les Québécoises à réfléchir aux causes sociales des problèmes de santé mentale.
Édition 2015

Du 5 au 10 octobre, réfléchissons et échangeons sur la santé mentale !

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le mouvement alternatif en santé mentale invite l’ensemble des citoyennes et des citoyens à se questionner et à échanger sur les conceptions de la souffrance psychique qui sont mises de l’avant par le monde médical. Cette réflexion collective est peut-être un début de remède avant que nous soyons tous considérés comme malades ou fous ! (...) Se peut-il que le contexte social, politique, économique et culturel dans lequel nous vivons génèrent des situations et des états qui perturbent notre santé mentale ? Se peut-il que les médicaments ne fassent que camoufler les véritables problèmes et limitent la recherche d’autres solutions à la souffrance psychique et émotionnelle ?
Édition 2014

Le 10 octobre, réfléchissons et échangeons sur la santé mentale !

Pour le mouvement alternatif en santé mentale, la conception biomédicale des problèmes de santé mentale et les solutions pharmacologiques qui en découlent sont loin d’être satisfaisante et, à certains égards, peuvent conduire à des limitations du droit des personnes et à des abus de pouvoir.
Édition 2013

Et si la psychiatrie officielle faisait fausse route ?

Est-ce qu’il existe vraiment des « maladies » mentales au même sens que le diabète, le cancer, l’hypertension ? Cette psychiatrie qui se présente comme une vraie « science médicale » avec la prétention de traiter et même de guérir la « maladie mentale », est-elle si infaillible ? Est-ce qu’elle ne serait pas une « science sous influence », celle des puissantes compagnies pharmaceutiques qui mènent le jeu au niveau des médicaments ? Cette appellation de « malade mental » que la société leur plaque comme une étiquette sur un vêtement, qu’en pensent les personnes concernées ? (...) On n’écoute plus ce que les gens concernés disent de leur expérience et proposent eux-mêmes. On les étiquette. On enraye les symptômes exclusivement par des médicaments : c’est la seule réponse contemporaine à la détresse humaine sans égard pour les effets secondaires de cette médication qui sont parfois pires que les problèmes eux-mêmes.