À l’heure où la prévalence des problèmes de santé mentale au Québec et au Canada est d’environ 20% (OMS, 2011), une meilleure compréhension des différents rapports que les personnes entretiennent au diagnostic de santé mentale est essentielle au développement de moyens diversifiés favorisant le mieux-être des personnes concernées.
C’est justement à cet enjeu que s’est intéressé Isabelle Jacques dans un projet de recherche qui lui a permis de mettre en lumière que :
Ainsi, compte-tenu que le diagnostic est plus qu’un outil technique, clinique ou administratif, qu’il joue un certain rôle dans la construction identitaire, elle conclue qu’il est important d’en comprendre les impacts, d’accompagner les personnes dans l’annonce du diagnostic et de nuancer la manière de présenter ce qu’il implique.
Soucieux d’alimenter des espaces de parole permettant aux personnes de donner du sens à leur vécu en exerçant leur autonomie et leur vision critique, le RRASMQ s’est associé à la chercheuse Isabelle Jacques dans le but de produire, avec la collaboration du comité Pratique du RRASMQ, ce projet de sensibilisation.