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Du 15 janvier au 15 février 2023, le RRASMQ invite ses membres et partenaires à participer à une démarche de réflexion autour de l'identité visuelle actuelle et future du Regroupement. Participez-y en petit groupe et envoyez-nous le fruit de vos réflexions.
À l’occasion de la première Journée internationale sur le sevrage des médicaments psychotropes (https://www.worldtaperingday.org/), le comité Nous et la médication du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) organise une projection virtuelle du documentaire Avec notre expertise qui sera suivie d’une discussion avec le public.
En 2019, des citoyens et citoyennes ayant réalisé une démarche de diminution ou de sevrage, soutenu.es par le RRASMQ, mettent en place un site web de partage de témoignages et d’informations sur la médication, le sevrage et les alternatives (www.nous-medication.com). Les témoignages recueillis sont rassemblés dans un documentaire qui se veut un véritable outil d’éducation et de réflexion. L’activité s’adresse tant aux personnes qui consomment une médication psychotrope que les intervenants en santé mentale, les professionnel.les de la santé, les proches et le public soucieux de la qualité de vie et l’élargissement du pouvoir d’être et d’agir des personnes.
Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ), en collaboration avec le comité Vécu GAM, a tenu l’événement de lancement du site internet www.nous-medication.com, une plateforme par et pour les personnes qui prennent de la médication en santé mentale.
Conférence, mercredi 13 avril 2022, de 10h00 à 11h30
Par Charlotte Astier, de l’Association des acupuncteurs du Québec (AAQ), Mathilde Lauzier, du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ), Normand Gravel, Pierre-Luc St-Hilaire et Marie Beyrouti de Prise 2 et Serge Falardeau du Centre de soir Denise Massé, autres intervenant.es à confirmer.
Le protocole d’acupuncture auriculaire NADA est une approche thérapeutique de groupe intégrée dans plus de 3000 programmes de santé mentale et de gestion des dépendances à travers le monde. À la fois simple, efficace, sécuritaire et peu onéreux, il a démontré son efficacité clinique dans le traitement du stress post-traumatique, la gestion de l'anxiété, du stress, de la dépression, les troubles du sommeil en plus du traitement des dépendances. À l’automne 2021, le RRASMQ et l’AAQ ont obtenu l’aval de l’Ordre des acupuncteurs du Québec pour expérimenter cette approche au sein de ressources alternatives en santé mentale. Cette conférence permettra de présenter le protocole NADA, de rendre compte de l’impact du protocole NADA sur la qualité de vie des participant.es et des espoirs que cette approche suscite en lien avec le travail des ressources alternatives.
« Une Révolution tranquille au chapitre de la psychiatrie ». C’est ainsi que les artisans de la première politique de désinstitutionnalisation psychiatrique québécoise décrivirent, dès 1964, leur œuvre alors en cours de réalisation. Il faut dire que leurs intentions étaient pour le moins ambitieuses : ils souhaitaient mettre fin à un système de santé mentale entièrement construit, depuis près d’un siècle, autour de l’asile et des congrégations religieuses qui l’administraient pour le réorganiser autour de la communauté et des psychiatres.
(...) C’est sur ce mythe de la désinstitutionnalisation psychiatrique, soutenu et poursuivi au Québec que cette conférence se penchera, afin d’interroger les modèles historiques caricaturaux autour desquels s’est construite une certaine conception de la prise en charge de la santé mentale ; conception dont il faut aujourd’hui se déprendre si l’on souhaite réellement améliorer le sort et l’accompagnement de celles et ceux, plus nombreux chaque jour, qui vivent (avec) des troubles de santé mentale.
Plusieurs des récits présentés dans ce numéro exposent quelque chose qu’on pourrait nommer la « face sombre » des médicaments psychiatriques et des pratiques médicales qui les entourent. (...) En exposant différents vécus et rapports à la médication psychotrope, le RRASMQ souhaite nous faire réfléchir aux enjeux entourant la médication, nous interpeller, comme citoyen·ne·s et comme organisations, en vue de contribuer à l’exercice d’une vision critique.
*Le Regroupement s’est doté d’un Plan d’action sur deux ans afin de faire le pont entre la planification stratégique 2016-2021 et la suivante. Ce Plan nous permettra de concentrer nos forces sur les grands objectifs prioritaires de notre regroupement, à l’aube des célébrations entourant le 40e anniversaire du RRASMQ.
En contexte de politiques sociales néolibérales, la santé mentale est souvent considérée comme une problématique individuelle ou un facteur de risque pouvant mener à différentes problématiques sociales. Ainsi, l’influence des inégalités sociales est généralement évacuée des analyses et des pratiques auprès des femmes présentant des enjeux de santé mentale. Or, l’intervention féministe est née d’une critique de l’approche biomédicale considérant les réactions des femmes face aux violences vécues comme des symptômes révélant des problèmes de santé mentale. Des décennies plus tard, ce modèle perdure et constitue le discours dominant dans le domaine de la santé mentale. Cette présentation permettra donc de se familiariser avec quelques concepts de l'intervention féministe intersectionnelle ainsi que de prendre connaissance d’un outil mettant en lumière le lien entre les systèmes d’oppression, les violences faites aux femmes et les enjeux de santé mentale vécus par celles-ci.
PRÉSENTATICES :
* Mylène Bigaouette, Coordonnatrice liaison et formation, Fédération des maisons d'hébergement pour femmes.
* Céline Cyr, Développeuse de pratiques alternatives à Prise II et dans le mouvement des femmes, dont la GAM à l'internationale.
* Catherine Flynn, Professeure à l’Unité d’enseignement en travail social, Département des sciences humaines et sociales.
Cet accroissement du recours au médicament pour alléger le mal-être a de quoi inquiéter : la prise d’antidépresseurs, si elle peut faciliter le quotidien de certaines personnes, est un geste qui, pour beaucoup, peut être difficile à renverser.
En cette seconde année de pandémie qui débute au Québec, ces organisations vous proposent une conférence-causerie avec la docteure Cécile Rousseau, professeure en psychiatrie à l'Université McGill. Fine observatrice de la société québécoise, elle partagera avec nous ses observations et réflexions entourant l'expérience de la pandémie et touchant les enjeux de détresse, d'équité et de stress. Une belle occasion de faire le point sur l'année que nous venons de traverser ensemble, et de se préparer à la suite.
À la demande générale, Katharine Larose-Hébert va poursuivre, pour une deuxième rencontre, une incursion dans une recherche qu'elle a mené auprès de près d'une centaine de personnes psychiatrisées, et la manière dont cette expérience modifie le rapport des personnes à leur propre identité.
Katharine Larose-Hébert est professeure régulière au sein du programme de psychologie et de santé mentale de la TÉLUQ depuis janvier 2021. Ses recherches portent principalement sur l'expérience des personnes psychiatrisées et de leurs proches, ainsi que sur l'offre de services qui leur est destinée.
Malgré son apparence démocratique, la participation proposée aux acteurs du réseau de la santé et des services sociaux, notamment aux personnes qui vivent un problème de santé mentale, est trop brève pour être réellement efficace.
Cette conférence portera sur les résultats d'une recherche doctorale ayant pris pour objet l'expérience de personnes utilisant des services de santé mentale au Québec. L'analyse des résultats a mis en lumière une série d'expériences fréquemment vécues au sein du réseau de services de santé mentale ayant une influence sur l'identité des personnes qui y gravitent. Ces expériences, que nous avons nommé « moments modulateurs », participent aux difficultés d'insertion/inclusion sociale de cette population. Cumulés, ces derniers engendrent une transformation identitaire profonde visant non pas le rétablissement des personnes psychiatrisées, mais plutôt de les faire correspondre aux besoins des structures et de l'offre de services telle qu'actuellement déployée. Dans ce contexte, les personnes psychiatrisées se heurtent inévitablement aux discours biomédicaux dominants qui agissent à les « neutraliser » afin de réduire les risques supposés qu'elles représentent, maintenant une perspective individualisante et réductrice de leur souffrance.
Katharine Larose-Hébert est professeure régulière au sein du programme de psychologie et de santé mentale de la TÉLUQ depuis janvier 2021. Ses recherches portent principalement sur l'expérience des personnes psychiatrisées et de leurs proches, ainsi que sur l'offre de services qui leur est destinée.
Apparue en Finlande dans les années 90, Open Dialogue est une approche et un système de soins continus, humanistes, sociaux et communautaires. Plus que jamais, ses résultats inspirent les pratiques partout dans le monde. On y voit une alternative au modèle biomédical et au fonctionnement de nos structures en silo. Cette conférence vous invite à découvrir les fondements et les principes de cette approche et comment les appliquer dans différents contextes professionnels et personnels.
Carlos Léon est docteur en psychologie, psychothérapeute, superviseur et formateur d’Open Dialogue en collaboration avec l’équipe de Finlande. Il a trente ans de pratique avec des personnes concernées dans le cadre de psychologie social et de psychiatrie communautaire en Suisse. Il est aussi président du Grepsy – Groupement genevois d’échange et de réflexion en santé psychique.
La pandémie fait mal à notre santé mentale… mais la détresse psychologique élevée, ce n’est pas nouveau ! En février 2020, il y avait déjà plusieurs signaux qui viraient au rouge !
(...) un tout nouveau Plan d’action en santé mentale est en préparation au ministère de la Santé et des services sociaux, et il nous semble important de défendre certaines idées que nous avons trop peu entendues dans la bouche du ministre responsable du dossier.
Les revendications présentées (au MSSS) dans ce document se fondent sur les droits (fondamentaux, politiques, culturels, sociaux) et sur les témoignages et exigences de changement partagées par les personnes évoluant dans les ressources alternatives. (Page 3)
L’âgisme est bien présent dans le réseau québécois de la santé mentale. Les personnes vieillissantes y sont perçues comme non prioritaires. Leurs plaintes, malaises et symptômes physiques ou émotionnels sont souvent considérés comme normaux en raison de leur âge. Des membres d’Action Autonomie, le collectif pour la défense des droits en santé mentale, en collaboration avec des chercheur.es de la TELUQ se sont penché.es sur cette question. Ils et elles vous invitent à partager leurs réflexions :
Il est connu que des liens existent entre l’adversité vécue durant l’enfance (abus, négligence, exposition à la violence) et le développement de problèmes de santé physique chroniques (diabète de type 2, hypertension artérielle). Or, dans le traitement de ces derniers, l’adoption de saines habitudes de vie prend beaucoup d’importance. Cette conférence abordera la question du changement des habitudes de vie dans une perspective alternative, centrée sur la personne et sensible aux défis et aux besoins des personnes qui ont vécu de l’adversité durant l’enfance. Des pistes de compréhension et de solution seront également proposées pour aider les personnes concernées, notamment, celle de l’approche de l’alimentation intuitive.
Anne Gendreau, psychologue clinicienne et Priscillia Ross diététiste-nutritionniste travaillent au Centre d’expertise en maladies chroniques (CEMC) du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.
Le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) s’est vu récemment invité à participer aux consultations portant sur ce que le ministre Lionel Carmant a nommé l’ensemble du continuum de services en santé mentale, la promotion de la santé mentale et les mesures de soutien dans la communauté, en vue du prochain plan d’action interministériel en santé mentale.
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